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Comment les médias racontent le Covid

10 février 2021

Merci à mon amie Marianne Souliez pour le partage 💚
Bernard Crutzen est un réalisateur documentaire belge indépendant.
Il est connu pour ses réalisations précédentes, notamment :

Filmographie de Bernard Crutzen :
https://www.cinergie.be/personne/crutzen-bernard

Il vient de publier le 6 février 2021 ce documentaire très instructif :
Ceci n'est pas un complot : comment les médias racontent le Covid.
Déjà plus de 500 000 vues sur Viméo, plus de 300 000 vues sur YouTube !!!
À peine diffusé, le documentaire Ceci n’est pas un complot fait un carton.
Son réalisateur retrace le traitement médiatique du Covid.
Il "dénonce" une manipulation de masse en vue d’instaurer un régime liberticide à partir d’omissions, de mensonges, de manipulations et d’informations sensationnalistes.
Un film sur le traitement médiatique de la crise par les médias belges francophones.
Ce qu'ils disent, comment ils le disent, et ce qu'ils taisent.
Avec une attention particulière à la notion de "complot".

Partagez largement, il faut faire bouger les lignes

Pourtant, il est reconnu même par son détracteur dhnet.be :
"Il convient de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. D’abord parce que Bernard Crutzen a le mérite, déontologique notamment, d’avoir tendu son micro à ceux dont il critique l’action : des journalistes, dont le patron de l’info de la RTBF, ou l’épidémiologiste Marius Gilbert. Parce qu’il fait aussi preuve de transparence dans le financement qui lui a permis de réaliser le documentaire. Comme Hold-Up, Ceci n’est pas un complot a été financé exclusivement avec des fonds propres et par crowdfunding. À l’heure de boucler le montage, ils étaient 1488 à y avoir été de leur poche ce qui a permis de rassembler près de 85 000 euros. Si la plupart des contributeurs ont déboursé entre 5 et 50 euros, certains ont allongé 500 à 1000 euros. Tout le financement et la ventilation des dépenses sont aussi clairement indiqués et détaillés sur le site de KissKissBankBank sur lequel a été réalisée l’opération."

[EDIT]

Pour celles et ceux qui se demandent quel est le mobile du crime 😃, je me permets de recopier ci-dessous le commentaire de Gérard Craan sur un post sur le même thème de ce film que m'a gentiment désigné Thierry Bingen, commentateur critique de mon article sur Facebook :

https://www.facebook.com/rxthomas/posts/10157677919461056

Je ne crois nullement à un complot prémédité, mais plutôt à une somme d'opportunismes qui permettent de créer les conditions idéales pour nos régimes de plus en plus autoritaires face à une population soumise du fait du climat de peur engendré à la fois par les gouvernements et les media, tous les deux pantins et esclaves du pouvoir économique oligarchique.

Se référer pour cela à l'excellente analyse faite par la journaliste Naomi Klein dans ses film et livre La Stratégie du Choc :

https://www.youtube.com/watch?v=4a5gyL7aHW8

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc

Commentaire de Gérard Craan :

"je suis d'accord avec toi, mais j'ai des réserves sur un point important : "Quels bénéfices tirent les décideurs à fermer les commerces, les cafés et les restos, à empêcher les consommateurs de circuler après 22:00, à verser des allocations de chômage ou des aides économiques?"

Tout ce qui suivra ne voit pas non plus là-dedans un grand complot, mais plutôt une somme de calculs cyniques combinée avec une somme de décisions, parfois hasardeuses, de pure réaction, prises à l'instant 1, sans se soucier des conséquences sur l'instant 2.

Bon, tu évoques ici les "décideurs politiques" et pas les "économiques" (oui, je schématise 🙂 )

1. Du point de vue politique, les moyens de contestation classiques sont impossibles à mettre en oeuvre. C'est clairement un bénéfice pour la majorité actuelle : répression des manifestations ou interdiction de celles-ci, fragmentation des communautés. C'est aussi un bénéfice indirect pour toute majorité future.

Pour un régime parlementaire, il y a également une concentration des pouvoirs aux mains de l'exécutif. c'est pas nouveau mais ça s'accentue.

Les deux ensemble, ça laisse toute de même les mains toujours un peu plus libres à un groupe toujours moins élu/représentatif (et je précise que je vote nul 🙂, notamment pour ces raisons ).

2. Pour les décideurs économiques, il y a évidemment les grands groupes qui ont toujours eu une vision de rentabilité exclusive et se sont enrobé les coucougnettes en vantablack (sanofi, danone, amazon). Mais également les fédérations patronales. Les négociations travailleurs/patrons reposent sur un rapport de force qui est aujourd'hui impossible à améliorer ou simplement maintenir pour les travailleurs.euses. Alors qu'on est en pleine négociations pour un accord interprofessionnel, la FEB fait clairement partie des bénéficiaires (et tant pis pour l'horeca). Enfin, les dépenses "pandémiques" en Belgique montrent qu'il y a 11,7 milliards pour les entreprises (indépendants compris) et seulement 3,5 pour les ménages (page 31 https://www.fgtb.be/-/barometre2020). L'accentuation des inégalités se vérifie aussi au niveau mondial

En bref, il y a des bénéfices et ils ne sont pas anodins. Sans le covid, je pense (j'espère) que les moreau et partoune se feraient lyncher, la mobilisation pour la hausse du salaire minimum aurait été amorcée en décembre, peut-être aurions nous lutté avec succès pour une nouvelle régularisation des sans-papiers, etc."